Suilan Earendil
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 Folatron Sancourage, Les Dagues de l'Ombre

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Folatron
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Folatron


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MessageSujet: Folatron Sancourage, Les Dagues de l'Ombre   Folatron Sancourage, Les Dagues de l'Ombre Icon_minitimeMer 22 Oct - 22:13

Folatron Sancourage, Les Dagues de l'Ombre Lotr-hobbit-hole


Hummm, par où commencer??... Ha oui !! A propos des Hobbits...

Les Hobbits sont un peuple effacé mais très ancien, qui fut plus nombreux dans le temps jadis que de nos jours ; car ils aiment la paix, la tranquillité et une terre bien cultivée, car il possède l'amour des choses qui poussent. Déjà dans l'ancien temps les hobbits étaient de nature méfiante, et rechignaient à avoir aucune relation d'aucune sorte avec les « Grandes Gens », si bien qu'ils avaient développé un art de disparaître vivement et en silence quand des Grandes Gens qu'ils ne désiraient pas rencontrer venaient par hasard de leur côté. Désormais c'est art s'est effacé et fut oublié comme beaucoup de choses en Terre du Milieu, et les hobbits ont désormais une plus grande tendance envers l'embonpoint et ne se pressent plus sans nécessité, ce qui ne les empêche cependant pas d'être lestes et adroits dans leurs mouvements.

Dans les temps anciens, les hobbits étaient quelque peu des nomades et l'on en trouvait un peu partout dans la Terre du Milieu, car chacune des trois branches distinctes des hobbits, les Forts, les Pieds-Velus et les Pâles s'établirent en des régions diverses et variées.
Vint enfin le temps de l'établissement de la Comté, moment très important à leurs yeux. En effet, chez les hobbits, la légende commence à devenir de l'histoire à partir de la datation des années, en l'an zéro du calendrier de la Comté, date de la fondation de cette paisible contrée.

Car ce fut en l'an mille six cent un du Tiers Age de ce monde, que les frères Pâles Marchon et Blancon partirent de Bree; et après avoir obtenu la permission du grand roi de Fornost, Argeleb II, vingtième de la dynastie du Nord; ils franchirent la rivière brune, le Baranduin, avec une grande suite de Hobbits.
Ainsi tous ces Hobbits tombèrent amoureux de leur nouveau territoire. Le pays s'étendait sur quarante lieues des Hauts Reculés au Pont de Brandevin et sur cinquante des landes du Nord au marais au Sud. Dans cet agréable coin du monde, ils menèrent l'affaire bie ordonnée de leur vie, et ils s'occupèrent de moins en moins du monde extérieur où évoluaient de sombres choses et ne tardèrent pas à sortir derechef de l'histoire des Hommes et des Elfes.

Notre histoire nous conduit dans un petit village hobbit, un charmant petit village regroupant plusieurs dizaines d'adorables terriers hobbits, et ce village porte de nom de Lézeaux. Peut être avez vous déjà entendu ce nom, si vous êtes passés dans la Comté, car il est désormais connu par bon nombre de gens, qui savent où se tient la fameuse auberge du Dragon Vert, renommée dans toute la Comté et même au-delà.
En ce village, et ce depuis les fondations de la Comté, vivait une famille du nom de Sancourage. Nul ne sait exactement d'où leur était venu ce nom à l'origine, mais il est de notoriété qu'ils avaient toujours été nommés ainsi chez les Hobbits de la Comté. Bien que l'origine du nom soit incertaine, et bien que cela soit gênant pour des Hobbits convenables (car tout nom se doit d'avoir une origine décente et reconnue), il leur allait à merveille car jamais ils ne travaillaient et toujours s'amusaient. Autrement dit, ces hobbits la, étaient « sans-le-courage » d'effectuer les tâches quotidiennes communes aux hobbbits.

Étrangement, cette famille ou nul ne travaillait, faute de courage pour mettre la main à la pâtes ne s'en trouvait pas démunie pour autant, car elle vivait aisément grâce à des richesses qu'elle avait engrangée du temps de la fondation de la Comté ; et s'étant fort bien débrouillée, ces richesses persistaient. Entassées dans les profondeurs des chambres les plus reculées de leurs trous, elles nourrissaient quelques jalousies de la part des voisins car l'argent semblait s'y multiplier. Mais toutes les rencoeurs ou jalousies hobbites s'effacent devant une table bien garnie. Et comme les Sancourage étaient des gens généreux, aimant à manger et partager la bonne chair, le voisinage s'en accommodait plus que bien. Ainsi vécu, longtemps, la famille Sancourage dans son trou de hobbit, à Lézeaux.

Voici venir le temps de Bilbon Sacquet de Hobbite-Bourg, un hobbit peu recommandable selon certains du fait des événements inattendus qui lui étaient arrivés. Il n'en était pas moins un hobbit respecté qui avait marqué son temps, et c'est ainsi que l'on nomma la période du calendrier de la Comté où il vécu.
A cette époque naquit le huitième et dernier enfant des Sancourage, le cadet de la famille. En l'an 2962 du Troisième Age, soit vingt ans tout juste après le retour de Bilbon de l'expédition d'Erebor, Folatron, fils de Folichon Sancourage, vint au monde dans la demeure ancestrale de sa famille, le trou des Sancourage à Lézeaux.

Dès son plus jeune âge, Folatron était destiné à être un bon Sancourage, car il aimait à rire, s'amuser et à ne fournir aucun travail de quelque nature que ce soit. Finalement, dans cette famille c'était Madame Sancourage qui avait le plus à faire : entretenir et nourrir avec de la bonne chaire ces huit petits bouts de hobbit.
Il s'avéra un peu plus tard dans sa jeunesse que Folatron était le plus gai et farceur de tous, et dès lors il fut celui qui égayait tout le monde. C'est pour vous dire à quel point son nom lui allait si bien.
Certes il aimait à se retrouver au milieu d'une foule de gens pour les faire rire de ses pitreries et autres blagues mais il restait un admirable hobbit avant tout. Il était quelque peu rondouillard, marquant ainsi son intérêt certain pour la bonne boustifaille, mais aussi pour la dégustation de bières finement brassées et le fumage de l'herbe à pipe dont sa préférée de loin était les feuilles de « Vieux Tobbin », la meilleure herbe à pipe de la Comté.

Folatron, lorsque l'on y prêtait attention, semblait avec une nature marquée d'une certaine dualité. Toujours à se montrer devant la foule, être entouré de ses amis et étant un hobbit tout ce qu'il y a de plus sociable, mais parfois une étrange sensation d'avoir envie de se retrouver seul l'envahissait. Et en cela il se distinguait déjà des autres membres de sa famille. Voilà pourquoi il mettait tant d'énergie à se faire remarquer plus encore que ces frères et sœurs lorsqu'il était en société, afin d'oublier en lui ce sentiment et montrer qu'il n'en était rien et qu'il était un bon Sancourage au reste de sa propre famille.
Néanmoins, cet état de fait ne passait point, et souvent on le retrouvait allonger seul dans l'herbe. Sous un grand chêne aux vertes feuilles, surplombant un immense champ où poussait des milliers de petites fleurs blanches à clochettes. L'herbe un peu haute, faisant comme un matelas parfaitement adapté à sa morphologie. Les moineaux et autres oiseaux moins connus mais tous aussi divers les uns que les autres, gazouillant joyeusement sous un ciel azur, parsemé de quelques cumulus, qui semblaient jouer entre eux au gré du vent en dessinant les créatures les plus surprenantes et les plus imaginaires dont il avait eu connaissance dans les livres anciens.

Parfois, flânant juste en mâchouillant un brin de paille, son repas dans un baluchon à côté de lui; d'autres fois, pêchant de ci ou de la, à la manière des hobbits, c'est à dire sans avoir la pleine envie de prendre du poisson, sauf lorsque l'envie de se griller une bonne truite le tenaillait. Il passait ainsi de long moment calme, toujours sous son grand chêne, là ou personne n'était censé le trouvé.
Parfois, lorsque le sentiment qu'il éprouvait était plus fort, il se glissait dans les bibliothèques les plus connues dont ils avaient eu vent et y dévorait des œuvres de tout les âges. Ainsi, sans que cela ne lui valut aucun problème, on le retrouva dans la Bibliothèque de la Maison de Mathoms, celle des Archives de Hobbite-Bourg et même dans celle de ce cher Bilbon Sacquet.
Ainsi sous son apparence de hobbit amusant et dévergondé, simple et rieur, Folatron devint un hobbit cultivé et intelligent. Quelque chose d'hors norme selon les Hobbits était né en lui.

Un soir de Juillet de l'an 3010 du Troisième Age, le 24 précisément, arriva un événement qui devait changer à jamais la vie de Folatron, et lui annoncer un destin dont il ignorait tout.
Depuis peu, il luttait d'arrache pied contre ce sentiment étrange qui lui envahissait la tête et ce soir comme beaucoup d'autres avant lui, il buvait et riait à l'Auberge du Dragon Vert. L'ambiance était excellente ce soir la et Folatron ayant déjà vidé quelques pintes était en très bonne forme. Il enchainait blagues et chansons, et faisait le spectacle à lui tout seul. Notre fameux hobbit entonna une chanson dont il avait le secret et toute l'attention se dirigea sur lui :

« Chantons ohé! pour le bain à la tombée du jour,
Qui lave la boue et emporte la fatigue!


On entendit alors des rires venant du public car il s'agissait la d'un Sancourage

Rustre est celui qui ne chantera pas :
Ah! l' eau chaude est une noble chose!
Ah! doux est le son de la pluie qui tombe
Et du ruisseau qui bondit de colline en plaine,
Mais meilleure que la pluie ou les ruisseaux ondoyants
Est l' eau chaude qui fume et lance sa buée.
Ah! l' eau froide, on ma peut verser, s' il en est besoin,
Dans un gosier altéré et en être heureux assurément;
Mais meilleures sont la bière, si de boisson l' on manque,
Et l' eau chaude versée le long du dos.
Ah! l' eau est belle qui jaillit haut
En une source blanche sous le ciel;
Mais jamais source n' eut si doux accents
Que l' eau chaude que fait rejaillir mon pied! »


Terminant son ode triomphale, le public l'applaudissait déjà car il s'agissait là de paroles sages d'un admirable hobbit. On lui paya donc une pinte de plus afin de féliciter le chanteur.

Alors que la chanson se terminait, un groupe d'une dizaine de Grandes Gens entra dans l'auberge. Depuis quelques temps cela ne surprenait plus trop les gens de Lézeaux car le Dragon Vert était désormais renommé et les temps changeait et les étrangers venaient toujours plus nombreux, et à termes, bien que cela ne les enchantait guère, les hobbits n'y prêtaient plus attention.Toujours dans sa lancée, et ragaillardit par le public et la bière, Folatron engagea une farce qu'il voyait se profiler avec la venue de ces visiteurs. Bien qu'ils les trouva étonnamment étranges et bizarrement vêtus et avec un regard tout ce qu'il y a de plus noir, il commença sa raillerie d'une ironie piquante car il est de notoriété chez les hobbits que les Grandes Gens les méprisent.


« Mes bons messieurs, Hooo, que dis je, mes bons Seigneurs, Soyez la bienvenue dans notre modeste établissement!

Dit il, s'inclinant si bas que son nez touchait presque terre. Déjà des gloussements se faisaient entendre dans le public.


Je vous demanderais de ne point faire attention à tous ces hobbits, car je sais que vous autres ne les appréciez guère, et ici le client est Roi! Que pourrais donc bien vous offrir? Je crains hélas qu'il ne faillent vous satisfaire d'une bonne eau bien fraîche car en aucun cas je me permettrais de vous offrir la ripaille de chez nous. Il faut dire que le fromage dont on sent l'odeur jusqu'ici et dont le goût est tel que l'on en mangerait une meule entière, la bière dorée de l'auberge avec sa fine mousse blanche qui délecte nos papilles, le lard fumé au bois de chêne et salé à point, le pain aux céréales croustillant et le pâté de sanglier au champignon fait maison...tous ces ingrédients sont trop fades pour vos palais si délicats et je n'oserai donc vous les partager!!


L'assistance éclata de rire et les Hommes remarquèrent alors le hobbit qui se moquait d'eux. Folatron enthousiasmé par les rires se rapprocha d'eux et se proposa de les débarrasser de leurs pèlerines qui les recouvraient.


Maîtres, puis je vous soulager de vos lourds manteaux?!


S'approchant de ce qui semblait être le chef de bande, il empoigna son manteau mais sentit d'un coup quelque chose de dur et froid. Curieux, il souleva la pèlerine et aperçu alors une épée qui pendait à la ceinture de l'homme, grand et fort. Ce dernier le vit, et le repoussa violemment du bras lui criant :


Eloigne toi, répugnant petit rat !!


Le poussant, Folatron recula avec la pèlerine qui tomba à terre dévoilant l'homme armé.

Ce moustique nous a démasqué! Au travail compagnons! Je vais m'occupé de lui personnellement !!


Et il se jeta sur Folatron qui d'un geste réflexe l'esquiva. Il lui passa entre les jambes, ramassa quelques cendres froides dans l'âtre et lui jeta cette poussière dans les yeux. Aveuglé, l'homme hurlait des ordres dans tout les sens, jusqu'à ce que Folatron lui fasse un Croc-en-jambe. Il le renversa, et le chef tomba en arrière et se brisa le cou sur le bord d'une table et s'écroula raid mort.
Un des hommes présent hurla :


Les gars!! Le chef est mort! Le chef Troba est mort! L'attaque a échoué! Fuyons ! »


Et les brigands détalèrent comme des lapins. Ainsi il contrecarra, non sans pur hasard et avec beaucoup de chance l'attaque de brigands à l'auberge du Dragon Vert. Tout les hobbits n'avaient même pas eu le temps de bouger tant la scène s'était déroulée si rapidement. En un sens ils étaient tous reconnaissant envers Folatron pour leur avoir sauvé la vie, mais on lisait la surprise dans leur yeux, trahissant l'idée qu'ils avaient tous et qui était que Folatron était devenu comme Bilbon Sacquet, une hobbit spécial.
L'auberge ferma dans la foulée aux vues des évènements inhabituels mais Folatron eu le temps de fouiller le corps de Troba et ramassa derechef une lettre et une espèce de couteau (à beurre selon les premières impressions de Folatron) rangé dans un fourreau noir.

Il alla s'isoler dans un coin bien à lui et lu la lettre chiffonnée adressée à Troba. Signée d'un certain Sharcoux. Elle donnait l'ordre de la mission d'attaque de l'auberge, et l'arme dans le fourreau comme remerciements pour les nombreux services rendus auparavant. Folatron dégaina l'arme et le fourreau noir laissa apparaître une dague magnifique. Un manche de bois fin torsadé d'or, une garde d'acier froid et brillant ciselé de fin trait parallèle. Entre les deux lignes de traits se trouvait gravée de fines inscriptions. La lame étaient elle aussi gravée de longues plumes élancée comme celles d'un cigne. Il poursuivit tard dans la nuit son investigation, et continua à réfléchir sur les récents évènements et fini par comprendre que cette attaqué était en réalité une révélation et elle lui fit comprendre qu'il pouvait être bien plus qu'un simple hobbit bon vivant. Résolu, il rentra chez lui comme si de rien n'était mais déjà sa famille le regardait différemment. Il pris un sac à dos, le remplit de tout le nécessaire pour un long voyage et les idées pleines des récits que faisait Bilbon aux enfants, il quitta Lézeaux, puis la Comté avec la conviction de devenir un cambrioleur de renom et il était, dorénavant lui aussi, prêt a faire traverser le nom des "Sancourage" par delà le Brandevin!


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MessageSujet: Re: Folatron Sancourage, Les Dagues de l'Ombre   Folatron Sancourage, Les Dagues de l'Ombre Icon_minitimeMer 22 Oct - 22:15

Folatron Sancourage, Les Dagues de l'Ombre Hobbit


Pour cela il devait apprendre à mieux se battre, surtout armé de sa dague, et ce même s'il semblait avoir déjà des prédisposition pour faire face de manière malicieuse et intelligente à des adversaires plus forts que lui. Dans les livres qu'il avait lu, il savait que les races étrangères comme les elfes, les nains et les hommes étaient beaucoup plus expérimentées au combat et ils comptaient leur faire appel pour développer ses aptitudes. Il savait que le Gondor et le Rohan étaient deux royaumes réputés pour avoir de grands hommes parmis les guerriers mais le voyage lui sembla trop long pour y aller. Il se dirigea vers le pays de nain, à l'Est de la Comté. Mais les nains sont des gens méfiants qui ne partagent pas facilement leurs connaissances et ils ne lui procurèrent aucune aide. Ces pas le menèrent alors jusqu'à Fondcombe où il serait sur de trouver son bonheur. Et c'est ce qui arriva. La sagesse des Elfes d'Elrond su voir en lui une personne qui pourrait venir en aide aux Peuples Libres et ils lui enseignèrent les arts de combattre avec une dague. Se réfugier dans l'ombre et attaquer par surprise était désormais devenu sa devise. Ces coups vicieux et son agilité hors norme, combinée à sa malice et son intelligence affutée en firent un adversaire coriace mais toujours aussi modeste.

Lorsque le maître d'arme elfe lui demanda de voir sa petite dague afin de lui faire une démonstration, il su immédiatement que cette dague étaient issue des temps anciens de par sa confection et sa fabrication. Folatron lui expliqua comment il l'avait obtenu, et Imblorion, son formateur lui conseilla d'aller dans la bibliothèque de la Dernière Maison Simple afin de trouver l'origine de son arme. C'est ce que fit notre jeune hobbit pendant ces moments de repos. Après des recherches longues et assidues, il tomba sur les fragments d'un récit un peu flou, mais relatant une page sombre de l'histoire des Royaumes des Hommes : Le Désastre du Champs aux Iris.Voici ce qu'il put lire :


« Après la chute de Sauron, Isildur, le Fils et l'Héritier d'Elendil Grand Roi de l'Arnor revint au Gondor pour y définir les limites de son royaume. Après un an resté la, il décida de partir en toute hâte pour Imladris pour y retrouver sa femme et son plus jeune fils Valandil. Il prit la route la plus courte depuis Osgiliath et qui longeait l'Anduin. Le voyage se passa bien jusqu'à ce que de fortes pluies gonflant le fleuve firent dévier de direction la cohorte d'Isildur. Le trentième jour du périple, ils furent pris par une embuscade tendue par des orques qui était alors en surnombre. Sentant venir la défaite, Isildur confia les fragments de Narsil, l'épée qui ôta l'Anneau de la main de Sauron, à Othar son écuyer et lui ordonna de s'échapper afin de protéger à tout prix de fardeau dont la valeur était sans prix.
Tous les hommes présents moururent à l'exception d'Othar qui survécu et emporta Narsil a FondCombe où l'on peut encore l'y voir. La cohorte d'Isildur ne comportait pas ce seul objet comme valeur inestimable. Isildur avait sur lui un cadeau pour son plus jeune fils, une arme inestimable qu'il avait fait forgé dans les armueries d'Osgiliath pour leurs retrouvailles. Lorsque les Elfes de Thranduil arrivèrent, trop tard sur les lieux, aucun de ces trésors ne fut jamais retrouvé. Volé par les orques, tombé dans l'Anduin, laissé sur le champ de bataille, nul ne sait ce qu'il en est advenu... »


Folatron, finissant sa lecture, sortit délicatement sa lame du fourreau, la contempla et compris qu'il s'agissait de son arme, correspondant parfaitement à la description faite par Othar. Une dague avec des ailes de Cigne sur la lame. Le cygne représentant Elwing qui retouva Earendil son mari parti sur les mers en quête de Valinor pour demander l'aide des Valars et dont Isildur était l'héritier tout comme le fut Valandil à son tour.


« « Aewglânsiguil, La Dague de l'Oiseau Blanc »...enfin je connais tes origines, ma fidèle amie »


Ainsi, Folatron et Aewglânsiguil apprirent à se battre ensemble sous les conseils avisés d'Imblorion. A FondCombe, il y apprit l'art de se battre, un métier d'artisan, et la langue des elfes qu'il maîtrisa étonnement vite. Étrangement, la personnalité sans courage de Folatron s'était dissipée et il était désormais plein d'entrain à toutes ses tâches. Il garda son caractère sociable et se fit maints amis.

Après plusieurs années passées à Fondcombe à parfaire ces techniques, son éducation et à profiter de l'agréable environnement de la vallée d'Imladris, le temps vint pour lui de faire ses adieux à ses hôtes, pour un temps seulement car il promit de revenir souvent voir ses amis en la demeure d'Elrond.
Il partit du refuge elfique, sept ans après d'y être arrivé, alors que le temps de la quête de l'Anneau se profilait à l'horizon et où tout l'Eriador aurait besoin de combattants pour faire face à l'Ombre qui s'était insinuée à l'Est. Alors qu'il s'inclinait bas pour remercier les Elfes de leur grande aide dont ils avaient fait preuve, Imblorion s'avança lui tendant une dague rangée dans un fourreau.


« Voilà pour vous jeune hobbit, pour vous mon apprenti et ami, le cadeau d'un maître à son élève dont celui-ci n'a plus rien à apprendre. Longtemps vous vous êtes entraîné avec une seconde dague qui n'était pas votre. Aujourd'hui, seule Aewglânsiguil pend fièrement à votre ceinture et je ne doute pas qu'une seconde vous soit de trop dans les périls qui vous attendent...


Folatron, les yeux emplis des larmes de la joie reçu timidement le présent d'Imblorion. Il sortit la lame du fourreau en tremblant, car jamais on ne lui avait fait pareil présent. La dague était étrange, empreinte d'une dualité qui rappela bien des souvenirs à notre hobbit. Le manche et la garde était d'un noir pur, où seul un fin fil d'argent si enroulait délicatement. La lame en revanche, était faite d'un métal étonnement brillant, fin et effilé mais tranchant comme nul autre pareil. La lame irradiait d'une douce lumière et dessus y était inscrit en lettre elfique le mot « firmament ».


Celebrimbor, l'a fabriqué il y a fort longtemps, du temps de ces débuts dans le travail des métaux, mais déjà il faisait preuve d'un talent hors du commun. C'était bien avant qu'il ne s'intéresse à la forge d'anneaux magiques. Aujourd'hui, je ne combats plus l'ennemi en dehors des Portes d'Imladris, reçois donc « Daegiliath, le Firmament de l'Ombre » et combat honorablement avec.
Ton esprit vif et illuminé, combattant dans les ombres, inspirera la peur et la terreur à tes ennemis mon jeune ami. Va en paix, jeune cambrioleur, va mon cher Folatron et puisse les Valars veillez sur tes pas, toi qui va te battre pour la défense de la Terre du Milieu! »


Folatron ne trouva point les mots pour répondre aux douces et sages paroles de l'Elfe. Il acquiesça de la tête, s'agenouilla le plus sincèrement possible devant tout ses amis venus lui faire leurs aurevoirs, puis d'un seul coup, il disparu dans l'ombre n'ébauchant point d'adieux car il savait qu'il reviendrait.

Il ne savait pas encore où le mèneraient ses pas, mais il sortit de la Vallée de Fondcombe, avec à sa ceinture désormais deux sœurs jumelles qui allaient ne plus faire qu'un avec avec le jeune cambrioleur...


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